Astrologie et libre arbitre

Le ciel fait-il l’homme?

« Mais, pour tout dire, ces perturbations ne sont-elles pas, un reflet collectif de l’humain? Autrement dit, à quel point, les dysfonctions de chacun, prises globalement, n’affectent pas le champ énergétique des astres, lui-même? » Question de Pierre sur à propos de l’article sur la pleine lune du 2 novembre

J’ai d’abord longuement répondu à la question de Pierre dans les commentaires. En écrivant, je me disais que cette question et sa réponse méritaient un article, mais comme je voulais poster autre chose aujourd’hui dont je suis très fier (ah ah, la fierté…), je n’ai pas tenu compte de ce que je ressentais. Et comme un fait exprès au moment de publier la réponse au commentaire, j’ai cliqué sur le mauvais bouton et mon texte est partie à la corbeille. Qu’est-ce qu’on peut perdre comme temps à ne pas aller directement là où notre ressenti nous dit d’aller…

Alors voici ma réponse. Qui crée les perturbations ? Les gens perturbés ou le climat des énergies du ciel ? Cette question ressemble à la question de l’œuf et de la poule, non ? Je ne sais pas si cela aidera à répondre à la question de l’œuf et de la poule mais je pense que ma réponse peut apporter une lumière à ce questionnement.

Nous vivons dans un environnement rythmé par différentes saisons. Il y a les saisons froides, les saisons chaudes, les saisons humides, les saisons sèches. Les saisons sont liées au mouvement de la Terre dans le ciel, autour du Soleil. C’est notre environnement. Lorsque la saison est humide et froide, la Terre se repose. Elle s’irrigue aussi. Elle fait ses réserves d’eau pour alimenter tous les êtres vivants à la prochaine saison sèche. Ce rythme ne dépend pas de notre humeur, c’est le rythme de la nature, le rythme des saisons, c’est le rythme de notre environnement.

Nous, nous pouvons choisir de déprimer lorsqu’il pleut et que le ciel est gris, ou choisir de nous réjouir avec la Terre de ce remplissage d’eau et de ce temps de pose qui permet à la Terre de se refaire une santé avant le printemps.

L’astrologie et l’énergie du ciel agit de la même façon. Exactement de la même façon. Et nous réagissons à ces énergies de même. Il y a des cycles d’énergies qui circulent dans le ciel. Et nous les traversons tous ensemble comme nous traversons les saisons climatiques. Quelques fois les énergies sont apaisantes et douces et les conflits s’apaisent, on signe des traités de paix dans le monde, l’économie est florissante, et puis viennent d’autres cycles ou les tensions reviennent comme des tempêtes, perturber l’économie mondiale, provoquer des conflits, mettre l’humeur des êtres en état de tension.

Comme pour la pluie nous pouvons choisir de nous miner le moral lors des saisons froides et humides en n’acceptant pas les perturbations qu’elles créent, ou nous pouvons choisir d’accepter ces changements et ces mouvements en comprenant qu’ils préparent une nouvelle Terre, nettoyer de ses impuretés, comme l’hiver prépare la Terre à l’énergie florissante du printemps.

Notre humeur, la manière dont nous recevons et acceptons ces énergies, influe sur l’humeur des autres êtres humains que nous côtoyons. Notre responsabilité est là. Dans la manière dont nous décidons de vivre les événements. Il est là notre pouvoir d’agir sur le monde. Nous avons cette capacité à nous entrainer vers le haut autant que vers le bas. Décider de se nourrir des informations TV tous les soirs en période de crise affecte notre moral. C’est comme si on décidait de s’enfermait chez soi tout l’hiver durant sans jamais prendre l’air. La mer, la forêt, la campagne sont merveilleuses en hiver. Il faut se couvrir, certes, mais rien ne justifie de rester enfermer et de déprimer parce que rien ne pousse et que le soleil se cache. Au contraire, c’est le moment parfait pour faire une balade pour rien, sans but, même pas celui de ramasser des fruits. Juste prendre plaisir à marcher sur nos deux jambes et revenir un moment à notre ressenti intérieur, camouflé sous notre bonnet, avec un minimum de sollicitations extérieures.

Lors des tempêtes que faisons-nous ? Essayons-nous de braver des vents de 250 km ou décidons-nous de nous arrêter un moment pour laisser passer l’orage ? Quand la vie est bousculée par des événements difficiles, on peut choisir de ralentir le rythme ou essayer d’aller contre le vent. Dans le premier cas on recherche le calme et on prie, on se recentre, on se pose. Dans le deuxième on s’agite, on s’énerve, on panique et on déprime. Ce choix influence l’humeur de nos proches, de nos amis, de notre famille, des amis de nos amis et comme nous sommes tous reliés sur Terre, notre humeur affecte l’humanité entière à la vitesse d’un virus.

Mais l’énergie du ciel, comme les saisons, ne change pas du fait de notre humeur. Quand c’est l’hiver, c’est l’hiver, quand c’est le printemps, c’est le printemps.

Actuellement les énergies du ciel des grandes planètes provoquent une crise économique et un bouleversement des structures, c’est donc une période de changement. C’est un hiver et ses tempêtes que nous vivons, encore pour de long mois, l’année 2010 ne va pas être encore une année de reprise durable et les remous dans les structures seront probablement assez violents. L’hiver, les tempêtes servent à nettoyer les forêts en faisant tomber les vieux arbres pour donner de la lumière et de l’espace aux jeunes arbres vigoureux et porteurs des germes de l’avenir.

Nous autres, êtres humains, avons le choix de décider à tout âge si nous voulons être vieux ou jeunes, si nous préférons nous accrocher aux valeurs du passé ou si nous préférons nous engager dans le changement de l’avenir. Nous pouvons décider de trouver la lumière après la tempête ou de finir coller au sol avec nos certitudes déracinées. Ce n’est pas la tempête qui nous fait, c’est ce que l’on croit qu’elle fait de nous.

Ce n’est ni l’homme qui fait le ciel, ni le ciel qui fait l’homme, l’homme se fait tout seul et il traverse les saisons de la vie qui lui permettent d’expérimenter différents environnements pour mieux se comprendre et mieux ressentir les émotions qui le traverse, et mieux choisir sa vie.

Alors puisque nous sommes dans un long hiver astrologique, voici mon conseil. Quand le temps est calme, sortez, prenez l’air, ne restez pas le nez collé aux informations TV. Allez plutôt à la rencontre des bons côtes de la vie pour vous rappeler qu’elle est bien là, prenez l’air, prenez du temps pour vous relier à vous et à votre nature. Puis quand une tempête arrive, rentrez vous mettre à l’abri, restez calme, protéger vous du vent, ne cherchez pas à lutter contre le vent et gardez la foi. Une tempête, c’est violent, ça fait des dégâts, mais une tempête cela ne dure pas longtemps.

Vous verrez que tous les arbres qui tombent et les toits qui s’envolent ne valaient même pas la peine d’être réparés.

Vous rebâtirez, plus grands, plus beau, plus juste.

Astroblondologiquement vôtre !

Exercez votre discernement. Ne prenez pas ce qui est écrit comme parole d'évangile. Interrogez votre ressenti à propos de ce que vous lisez.

5 commentaires

Alain Neyret 2 juin 2014 at 13 h 42 min

Bonjour Tristan,
Je lis ce texte longtemps après que vous l’ayez écrit, c’est le printemps, mais il est turbulent, et le sens de votre message reste présent.
Il me semble que notre libre arbitre s’applique à condition que nous nous ajustions aux énergies du moment. Comme un surfer choisit sa route sur la vague et dans le vent, nous avançons sur un chemin à construire en marchant, avec les vagues, avec le vent, avec les autres surfers aussi, une part de libre-arbitre, nous négocions nos trajectoires avec les autres et leur propre libre-arbitre, mais nous ne pouvons pas agir, ni sur les vagues, ni sur le vent.
🙂
Cordialement
A.N.

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Tristan 2 juin 2014 at 18 h 25 min

C’est très juste, je suis tout à fait en accord. On peut surfer sur l’énergie du moment ou se faire emporter par le rouleau. Là est notre libre arbitre.

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antonio 5 juillet 2012 at 21 h 07 min

Bonjour Tristan

Que tellement plus simple serais-ce, si nous reconnaissions que nous ne sommes que le résultats de simples inter-actions en constant mouvement entre l’univers externe et l’univers interne, la nature nous servant d’exemple.

Le moment qui se déroule entre la naissance et la mort n’a de sens que si celui-ci est vécu.
L’important en définitive n’est-il pas de vivre l’expérience? car ce qui en résulte fait partie de l’essence de la vie et non de sa structure.

Le vécu laisse une trace profonde, indéfinie pour nos sens, mais que nous en percevons au final nous donne-t-il pas le véritable sens de (et à) notre vie?.

Chaud, froid, humide, sec, feu, air, eau, terre, planètes, signes, maisons, aspects, polarités n’est en définitive que l’ensemble du tout qui explique le néant que nous sommes.
Simplicité, humilité..sont les voies de la vérité.
L’expérience est la voie qui permet d’atteindre cette connaissance par-dessus les croyances et nous donne la sagesse.

Vivre la tempête, vivre le calme, la pluie, le soleil.. vivre la nature et sa propre nature sous ces deux faces et surtout avoir le courage d’ouvrir les yeux et être conscient.

Merci pour ces magnifiques conseils.
Merci, Tristan, pour cet excercice de profondeur et de partage.

Très cordialement
Antonio Parra

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Cathy 17 novembre 2013 at 21 h 56 min

Je découvre le site, je découvre vos réflexions, vos commentaires et j’approuve, je partage, je me régale de pouvoir vous lire et d’honorer avec vous la Vie en toute conscience. Merci à vous.

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Tristan 20 novembre 2013 at 12 h 23 min

Bonjour Cathy,
Merci pour votre commentaire et votre présence. Je suis ravi que vous vous régaliez. A bientôt

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