En informatique, il y existe des erreurs de programmation qui consistent à faire tourner un bout de programme sur lui-même indéfiniment. On appelle cela des boucles sans fin. C’est une bête noire des programmeurs (amateurs). Une boucle sans fin se crée quand on sort d’un programme dans le même état qu’on y est entré. Je vais donner un exemple un peu décaler pour expliquer.
Imaginons une personne qui pense que pour être heureux il lui faut une plus grande maison mais qu’elle n’a pas assez d’argent pour se l’acheter. Dans sa tête elle a un programme mental qui dit « On ne prête qu’aux riches » et qui se déroule comme un programme informatique :
- je suis malheureuse parce que j’ai une maison trop petite,
- je serais heureuse quand j’aurais une grande maison,
- pour avoir une grande maison, il me faut de l’argent,
- mais je n’ai pas assez d’argent pour acheter une grande maison,
- je pourrais emprunter à la banque,
- oui mais on ne prête qu’aux riches,
- donc je n’aurais jamais assez d’argent pour m’acheter une grande maison,
- alors… vous pouvez revenir à l’étape 1.
Voilà la boucle sans fin. Le programme « on ne prête qu’au riche » a un bug qui le fait tourner sur lui-même indéfiniment. C’est un truc qui ne s’arrête jamais. Quand un programmeur fait une telle erreur, cela bloque la machine. La boucle empêche toute autre action. Le seul moyen de se sortir d’une boucle sans fin est de tuer la tâche qui s’exécute sans fin pour retrouver une possibilité d’action sur le programme. Il faut alors reprendre le programme et faire en sorte de trouver de corriger le bug en trouvant une action qui nous fasse changer d’état à la sortie. Je trouve cette métaphore amusante pour nous tous qui avons dans la tête des programme du genre « On ne prête qu’aux riches ». Qui n’en n’a pas…
Cette notion de boucle sans fin, on la retrouve beaucoup dans nos cogitations mentales et aussi dans les techniques d’interprétation en astrologie… Malheureusement, les interprétations astrologiques tournent souvent en boucle.
L’astrologie moderne dans son enseignement est transmises avec des techniques qui bouclent sans cesse. Vous êtes beaucoup dans vos commentaires et vos questionnements à vous analyser en fonctionnant sur ces programmes. Cela donne des analyses du genre: « Je suis comme ceci, parce que j’ai l’astre X dans la maison Z, ça encore je gère, mais le problème c’est que le maître de X est dans la maison B en conjonction avec l’astre W lui-même carré au maître de Y conjoint à X… et là je ne comprends plus rien. »
Je vous comprends… Moi non plus je ne ne comprends plus rien. Ces analyses sont des boucles astrologiques sans fin. Elles font chauffer le cerveau et le ventilateur fatigue à refroidir le moteur. C’est très fatigant. Très fréquent. Cela vient d’une dérive de l’astrologie moderne qui a une tendance à ne pas entrer dans les problèmes pour les pénétrer, les comprendre et les résoudre, mais plutôt à tourner autour indéfiniment, à chercher des explications sans fin plutôt que de faire face à une problématique. Un mal moderne peut-être…
En astrologie une des principales cause de ce bouclage sans fin vient de l’utilisation abusive des maîtrises planétaires. Je ne les utilise pas pour cette raison. Car à mon moins d’une extrême finesse, c’est un programme astrologique qui fait à coup sûr des boucles sans fin.
Si vous avez l’impression parfois de boucler sans fin sur une analyse de thème, de ne plus rien comprendre à ce que vous étudiez, de tourner en rond et de rebondir d’idées en concepts sans arriver à vous poser, ni à vous cerner, demandez-vous sur quoi vous bouclez… et tuez ce programme, il n’y a pas d’autre remède, parole d’informaticien. Revenez à des choses simples, à des choses essentielles et faite face à ce que votre thème vous dit sans chercher à tourner dans tous les sens. Un astre dans un signe à quelque chose à vous dire, un astre dans une maison à quelque chose à vous dire, un astre dans une maison à quelque chose à vous dire. Etudiez les et faites des phrases simples avec cette grammaire élémentaire.
Bonnes analyses !
Exercez votre discernement. Ne prenez pas ce qui est écrit comme parole d'évangile. Interrogez votre ressenti à propos de ce que vous lisez.
18 commentaires
Je prends note,ça a tout l’air d’une leçon de grammaire,mais je sens qu’elle est un peu magique!
Bonjour Louise(ette), rien de magique je pense, la grammaire se sont des règles à la portée de tous.
J’entends par magique toutes les choses qui s’ordonnent parfaitement.
Ah, alors ça c’est la vraie magie! c’est la vie qui fonctionne selon ses propres lois. D’accord avec toi 😉
édifiant tes explications surla façon que l’on peut se saborder dans nos projets de vie 🙂
claire et limpide comme de l’eau de roche, il y a juste une petite coquille au point 4 (« raison » à la place de « maison »).
visiblement ce texte me remue beaucoup pour avoir écrit « saborder » (couler un navire) à la place de « saboter » 😉
Merci Alma, les coquilles s’enchaînent 😉
ton texte remue trop de monde, sous le coup de l’émotion les doigts glissent sur le clavier et les mots employés ne semblent pas toujours appropriés, de beaux actes manqués si révélateurs de nos « pensées bouclées », qui finissent enfin par prendre le chemin de la sortie pour en finir avec ce programme 🙂
tu es vraiment le roi des animaux 😉 😉
C’est vraiment bien expliqué, l’idée que pour en sortir il faut casser le programme, pas essayer de le détourner! Pas d’autre choix que de se remettre en question pour avancer. Cela me fait penser que des boucles sans fin, on en a aussi face aux autres ou les autres face à nous. Quand on connait bien une personne on « sait » déjà comment elle va réagir, on l’enferme dans notre boucle sans fin, dans un schéma, et vice versa. C’est comme une partie de ping pong et là je me sens comme dans une boucle sans fin!!! Merci Tristan pour toutes ces réflexions.
Il y a une petite coquille ou un lapsus ( raison à la place de maison)! D’ailleurs, à ce propos je veux bien connaître d’où vient le mot coquille.
Bonjour Marylaure. Merci d’exprimer votre expérience. C’est agréable de lire vos témoignages.
Et merci pour la coquille. C’est corrigé. L’avantage de l’électronique c’est l’immédiateté.
Le mot coquille d’imprimerie vient d’une erreur de composition ou un typographe aurait oublié le « q » de coquille, ce qui donne un tout autre mot.
En effet, il (ou elle?) avait fait plus qu’une coquille…un lapsus révélateur!!!
Faire simple, c’est le plus difficile ((-; On arrive à faire simple, quand on a une compréhension profonde des choses et de son positionnement; qu’on a expérimenté les choses et sa propre manière de faire. Alors là on peut les mettre en mots de manière simple. Sinon, on se raccroche à des théories…et on finit par boucler sur un truc. Enfin je trouve.
Et puis ensuite, il faut avoir envie de transmettre simplement, de rendre quelque chose accessible.
Merci Tristan, d’avoir ces deux envies : transmettre simplement. Et de le faire si bien.
Merci Thalie de chercher et chercher encore avec tant d’application. E de le faire si bien 😉
C’est pour ça que votre site est top ! Pas de boucles sans fin ! Pas de prises de tête inutiles ! Et puis ce n’est pas parce que le message est claire (exemple : « votre noeud nord est en maison XII »….) qu’il n’est pas percutant (suite de l’exemple « … vous êtes faites pour la retraite ») !
Rien qu’avec un message comme ça on a du pain sur la planche en terme d’évolution personnelle !
ouhla… j’ai fait plein de fautes moi… j’aurais dû me relire. Désolée :-p
C’est pardonné (vu mon niveau d’orthographe…). Merci pour le gentil commentaire, votre joie enthousiaste est communicative, je la reçois jusque là. Et pas que moi. Mon petit doigt me dit que vous avez réitéré récemment une demande à quelqu’un et que vous avez été entendue…
Je parcours votre blog avec grand plaisir. Briser le cercle (des répétitions) tout en s’appuyant sur les rythmes, les cycles (et leurs énergies) qui jalonnent nos vies. C’est un beau chemin…
Merci Virgile et bienvenue !